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Détours Gourmands était l'invité de l'émission Vues sur Loire (France 3).

 

 

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L'engouement des "bean-to-bar" (*)

A La Balade Gourmande, Laurent Meudic ne propose pas que des produits locaux. C'est aussi un véritable "cacao-addict". Et comme toujours chez lui, la qualité prime avant tout, d'où la fine sélection de chocolats disponibles en boutique : rien que des tablettes confectionnées à partir de la fève de cacao. Une rareté, comme il nous l'explique dans cet entretien.

 

 

Les gens le savent peu, mais les chocolatiers sont très peu nombreux en France, et dans le monde, à fabriquer eux-mêmes leur chocolat à partir de la fève de cacao. Seule une poignée sont concernés : comment expliquer ce faible chiffre ?


Avant, pour faire du chocolat on n'avait pas le choix, il fallait le fabriquer. Puis, petit à petit, très peu d'entreprises ont tenu bon car cela demande un matériel coûteux et difficile à remplacer, mais aussi un savoir-faire très précis. Un savoir-faire qui s'est retrouvé aux mains de grands groupes industriels. Les artisans n'avaient plus qu'à acheter leur matière première auprès d'eux.
Deuxième phénomène, le coût du foncier qui a fortement progressé depuis la fin de la seconde guerre mondiale. La place coûte de plus en plus cher et avoir une chocolaterie, c'est beaucoup d'espace pour accueillir toutes les machines, etc. Les chocolatiers se sont donc concentrés sur la transformation et la revente, moins "encombrantes".

 

 

 

Laurent Meudic de la Balade Gourmande (Tours)

Laurent Meudic de la Balade Gourmande (Tours)

Problème : il est presque impossible aujourd'hui de trouver des machines pour fabriquer le chocolat car elles ne sont plus commercialisées...


C'est effectivement tout un savoir-faire qui s'est perdu. Les gros industriels font faire des grosses machines sur mesure par d'autres gros industriels, et ces gens-là ne savent pas faire "petit". Il y a donc une vraie problématique actuellement : celle de trouver des machines pour des petits chocolatiers qui auraient envie de fabriquer leur chocolat.
Plusieurs entreprises américaines ont pris le sujet en main. Un marché de petites machines (mini broyeurs, mini concasseurs, mini torréfacteurs, etc.) pour des quantités très faibles commence à naître, mais seulement aux Etats-Unis pour le moment.

 

 

 

Est-ce une impression ou il existe tout de même de plus en plus une mode des "bean to bar" (de la fève à la tablette) ? Pourquoi un tel engouement  ?


C'est un peu inexorable. Tous les scandales alimentaires (viande de cheval dans les lasagnes, vache folle...) poussent les gens à se renseigner sur ce qu'ils mangent.
C'est la notion de transparence que tout le monde recherche. Or, ce qui est embêtant, c'est que certains chocolatiers surfent sur la méconnaissance des gens. Sur leurs sites internet, on voit des photos de fèves, de plantations, c'est très beau, mais au final, ils ont acheté leurs pistoles chez un couverturier (voir encadré ci-dessous) comme le pâtissier du coin...
Et puis, selon moi, il va être de plus en plus difficile pour un chocolatier, dans les années qui viennent, de vendre une tablette 5 € alors que c'est la même que son voisin, puisqu'il l'a achetée chez un couverturier. On ne peut pas se dire chocolatier de luxe si on a assemblé les matières premières qui viennent d'un autre et qu'on est tous les mêmes à utiliser. Où est la plus-value ?

 

 

 

Partir d'un chocolat de couverture : en quoi est-ce si grave s'il est de qualité ? N'est-ce pas le savoir-faire qui fait toute la différence ?


Evidemment que ce n'est pas grave... à partir du moment où le chocolatier est transparent. Comme en restauration, la nourriture congelée ne me pose pas de problème uniquement s'il est écrit "plat surgelé" sur la carte, comme c'est le cas en Italie. Au moins, je sais ce que je mange et à quoi je m'engage.
La clé, c'est la transparence. En espérant que cela serve ceux qui se donnent le plus de mal.
Bien sûr qu'il existe des chocolats de couverture de très bonne qualité, c'est le cas de Valrhona, par exemple. Ils ont une démarche plus pointue et proche de celle d'un artisan dans sa recherche de fèves, dans sa volonté de faire du pure origine, etc., même si c'est à beaucoup plus grande échelle évidemment.

 

(*) chocolatiers fabriquant leur chocolat en partant des fèves de cacao.

 

 

 

 

"VRAIS" CHOCOLATIERS : COMBIEN SONT-ILS ?

 

 

En France, une douzaine d'artisans-chocolatiers fabriquent eux-mêmes leur chocolat, seize ou dix-sept si l'on compte les couverturiers industriels (type Barry Callebaut ou Valrhona) et semi-industriels comme la Chocolaterie de l'opéra, par exemple.

Dans le monde, ils sont 200, mais ce chiffre progresse très fortement depuis cinq ans sous l'impulsion des Anglo-Saxons (USA et Royaume-Uni). "Il y a quinze ou vingt ans, aux USA, il devait y en avoir une dizaine, et aujourd'hui, ils sont quatre-vingt ! Je pense qu'à chaque trimestre, il y en a un nouveau qui se crée là-bas. Et cette vague va arriver en Europe. Elle s'est déjà abattue sur les côtes de la Grande-Bretagne, et elle va forcément déferler chez nous", estime Laurent Meudic.

 

 

 

UN COUVERTURIER, MAIS QU'EST-CE DONC ?

 

Dans l'esprit des gens, un chocolatier fabrique forcément son chocolat en partant de fèves de cacao qu'il torréfie, concasse, broie, conche (voir notre dossier), pour obtenir après ce long et fastidieux travail un chocolat onctueusement savoureux... Que nenni ! La très grande majorité préfère se fournir, pour des raisons évoquées plus haut par Laurent Meudic, auprès de "couverturiers". Drôle de nom fleurant moyennement la gourmandise qui désigne en fait les entreprises spécialisées dans la transformation des fèves de cacao en chocolat. Ressort de ces usines du chocolat dit "de couverture" (forcément), sous forme de blocs de tailles diverses, avec différents profils gustatifs, origines et taux de cacao. Les chocolatiers n'ont alors plus qu'à le faire fondre dans une tempéreuse pour pouvoir l'utiliser et le transformer en tablettes ou bonbons fourrés.

 

 

DES MATIERES GRASSES VEGETALES DANS LE CHOCOLAT

 

Depuis 2003 et la mise en application de la directive européenne 2000/36/CE, le chocolat vendu en France peut contenir une ou plusieurs graisses végétales autre que le beurre de cacao, sa matière grasse naturelle. Le fabricant peut, en effet, ajouter jusqu'à 5 % d'huile de palme, de karité, d'illipé, de sal, de kokum gurgi et de noyaux de mangue. Des huiles bien évidemment moins chères que le beurre de cacao...

Un conseil donc, ouvrez l'oeil et lisez bien les étiquettes !

 

 

 

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