Nous nous retrouvons aux halles de Tours, accueillis par Rodolphe Le Meunier pour une présentation des douze candidats. Ils veulent tous devenir le meilleur fromager du Monde : douze candidats pour six nations.
La Belgique est représentée par Vincent Verleyen, Pascal Fauville et Nathalie Vanhaver ; Perry Soulos et Justin Trosclair nous viennent tout droit des États-Unis ; Evert Schonhage, quant à lui, arbore fièrement les couleurs des Pays-Bas et Andrea Ripamonti, celles de l'Italie. Le Japon n'est pas en reste avec Eri Hisada et Yuki Hayakawa, deux jeunes femmes qui vont tenter de succéder à la détentrice du titre, Miyuki Murase. Et bien sûr, la France, dignement représentée par Frédéric Ledoux, Guillaume Cardinet et un troisième compétiteur qui ne nous est pas inconnu puisque nous l'avions suivi sur ce même concours il y a deux ans : Fabien Dégoulet qui travaille toujours au Japon.
Nous nous empressons donc d'aller le rencontrer pour avoir de ses nouvelles.
Qu'est ce que ça fait de revenir au Mondial du fromage à Tours ?
C'est super cool ! On retrouve d'anciens candidats qu'on n'avait pas revu depuis deux ans et même si on est tous concurrents, on est vraiment une "team".
On vous avait quitté il y a deux ans, un peu déçu. Avec le recul, qu'est-ce que vous avez retenu de ce concours ?
Beaucoup d'expérience. Mine de rien, j'avais pris une claque à l'annonce des résultats. Mais avec du recul, je me suis aperçu que je n'avais pas le niveau. Au final, le fait d'avoir perdu, ça m'a fait grandir et prendre conscience que j'avais beaucoup de choses à apprendre. Une fois ces lacunes améliorées, on est beaucoup plus à l'aise devant les clients.
Est-ce que ça vous a ouvert des portes ?
Maintenant, je suis manager dans l'entreprise où je travaillais au moment du concours. Je gère principalement la vente dans les 4 boutiques de Tokyo et celle de Sapporo, et puis, de temps en temps, le service commercial qui livre les hôtels et les ambassades. J'ai d’ailleurs pu faire des animations autour du fromage à l'ambassade de France au Japon.
Comment vous vous êtes préparé cette année ?
J'ai abordé les choses différemment. Déjà, j'arrive plus serein. Un peu stressé quand même parce que je connais mes points faibles mais je connais aussi mes points forts. Donc je ne dois pas me louper sur ces épreuves. J'ai déjà tout dans ma tête contrairement à l'édition précédente. J'aimerais vraiment finir sur le podium.
Est-ce qu'il y a une épreuve que vous redoutez ?
L'épreuve de sculpture me fait un peu peur parce que je n'ai pas pu vraiment m'entraîner. Parce qu'au Japon, si on veut s'amuser avec une mimolette, c'est 200 euros et même les fromages japonais deviennent de plus en plus cher. C'est presque devenu un produit de luxe.
Un candidat vous fait-il peur ?
C'est plutôt la team belge, ils sont très fort. J'espère qu'il n'y aura pas trois Belges sur le podium (ndlr : il y a deux ans, la Belgique avait fini deuxième et troisième).
Fabien Dégoulet doit nous quitter et rejoindre les autres candidats pour commencer à faire ses courses. Les produits achetés seront utilisés demain lors de certaines épreuves. Il nous confie quand même que ce soir il va essayer de se détendre devant le match de la finale de la Champions League.
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