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Quoi de neuf dans le réseau des cités de la gastronomie ?

Détours Gourmands était l'invité de l'émission Vues sur Loire (France 3).

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Quoi de neuf dans le réseau des cités de la gastronomie ?

Réunion de travail à l'Hôtel du Grand Commandement de Tours entre les différents représentants des cités de la gastronomie.

Première rangée de gauche à droite : le général de division Dominique Lefeuvre, Emmanuel Hervé (nouveau président de l'association Tours cité internationale de la gastronomie en Val-de-Loire), Serge Babary (Maire de Tours), Céline Ballesteros (Adjointe au commerce et à l'artisanat), Jean-Robert Pitte (président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires), Francis Chevrier (Directeur de l'IEHCA).

Publié le 30 mai 2015

Tours accueillait ce vendredi 29 mai la première rencontre entre les différents représentants du réseau des cités de la gastronomie (Tours, Dijon, Lyon et Paris-Rungis). L'occasion d'en savoir un peu plus puisque cette initiative semblait au point mort depuis des mois.

Le but de ce rendez-vous, qui avait lieu à l'Hôtel du Grand Commandement (rue des Minimes à Tours), était d'échanger sur les projets respectifs et de mettre en commun les idées pour structurer ce réseau de cités. Jean-Robert Pitte, président de la Mission française du patrimoine et des cultures alimentaires (MFPCA), nous rappelle qu'en étroite collaboration avec l'IEHCA (Instititut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation), ils ont porté le dossier de candidature de la France visant à faire inscrire par l’UNESCO "le repas gastronomique des Français" sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Et qu'aujourd'hui, l'ensemble des cités de la gastronomie doivent travailler main dans la main : « cette coopération permettra de réaliser des projets communs comme par exemple de voir un jour une exposition qui pourrait tourner dans les différentes cités du réseau ».
Pour Dijon, la cité verra le jour sur le site de l'ancien hôpital général à l'horizon 2018 et constituera le pôle de référence pour la culture de la vigne et du vin.

Et pour Tours, alors ? Est-ce qu'elle verra le jour en haut de la rue Nationale ou sur les bords de Loire ?
Eh bien non, souligne Emmanuel Hervé, le nouveau président de l'association Tours cité internationale de la gastronomie en Val-de-Loire. Il n'y aura pas de lieu physique. Le projet était d'ailleurs bloqué en partie à cause du budget engendré par une construction.

« Plutôt que de faire une cité,

faisons de Tours, une cité ».

C'est ce que vise à faire cette association. Elle doit permettre aux acteurs locaux, qu'ils soient institutionnels, privés ou individuels, de mettre en commun des idées, des projets, des événements et leur donner vie. Par ce biais, Tours veut promouvoir l'art de vivre en mettant l'accent sur la culture, l'éducation et la formation.
L'association compte déjà 80 membres et a le soutien de la ville de Tours, de l’agglomération Tours Plus, du département ainsi que de la région Centre Val de Loire.

Reste donc plus qu'à nous dévoiler les nouveaux projets. Mais malheureusement, c'est la fin de la conférence de presse et il faudra attendre le mois de juin pour plus d'informations. Le rendez-vous est noté, on y sera...