Au domaine des Ouches, sur l'appellation Bourgueil, les vendanges sont manuelles. Résultat : 25 personnes sont nécessaires pour récolter les précieuses grappes sur les 17 hectares de la propriété. Des vendangeurs composés de 20 "coupeurs" et de 5 "hotteurs".
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Les hotteurs versent les raisins dans une benne avec une table de tri embarquée. Un détail qui peut sembler anodin mais qui représente un gain de temps énorme. Penchées sur la benne, deux personnes sont chargées de vérifier que les grappes ne sont pas abîmées et d'enlever les éventuelles feuilles. Un travail qui ne s’improvise pas.
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Thomas Gambier, propriétaire du domaine avec son frère Denis, insiste sur le fait que les vendanges ne sont que l'aboutissement d'un immense travail en amont. L'entretien de la vigne, comme l'effeuillage ou la taille, permettent aux vignerons de gagner 30 % de temps lors des vendanges.
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Alors que dans le Val de Loire, on se réjouit du millésime 2014 qui s'annonce exceptionnel, Thomas Gambier confie qu'il y a pourtant moins de rendements que prévu. « Le raisin s'est concentré grâce à la chaleur du mois de septembre, mais on a perdu en jus », explique-t-il. Mais qui dit "concentré", dit "grande qualité", c'est déjà ça.
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Après l'effort, le réconfort... Les frères Gambier perpétuent le repas des vendangeurs avec leur mère et leur tante aux fourneaux. Pour Denis, cette pause du midi est « incontournable ». C'est bien simple, il lui serait impensable de se passer de ce « moment convivial et chaleureux ».
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Thomas et Denis produisent cinq vins rouges et deux rosés (dont un pétillant) en séparant leurs différents terroirs. Sur les graviers, le sol se réchauffe rapidement et les raisins parviennent plus vite à maturité. Cela donne des vins rouges ronds et fruités, plus accessibles comme l'Igoranda ou le "20".
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Au contraire, les coteaux et leur sol argilo-calcaire donnent des crus charnus et complexes, plus tanniques et concentrés avec une maturation plus lente. Ceux-ci ont besoin d'un élevage d'au moins un an dans des barriques anciennes, c'est le cas des Clos Boireaux, du Coteau des Ouches et de la Grande Réserve.
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Au milieu des fûts, non, vous ne rêvez pas, ce sont bien des amphores de 140 litres chacune... Quatre au total et bientôt huit. Thomas et Denis en sont encore à leur phase d'essai, mais ce moyen s'avère efficace pour assouplir les tannins sans l'inconvénient des barriques qui apportent une touche boisée.
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« On veut sentir le sol et le terroir. Si nos vins sont trop boisés, alors ils ressemblent à n'importe quel cru élevé en fût de chêne, ça n'a pas d'intérêt », explique Denis Gambier. Et ça a l'air de marcher puisque la cuvée Romana 2013 a d'ores et déjà été remarquée par la Revue du Vin de France datant de juin 2014.
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